Dorchester Decode Center a vu le jour en 1978. Jusqu’à la fin des années 1990, ce centre de recherche n’avait pas beaucoup d’ampleur. Il s’agissait surtout de génies de l’informatique et de la cryptologie qui passaient des journées entières à casser des codes, trouver la signification de certains e-mails pris de façon aléatoire et qui avaient peu d’importance. Le rythme de travail était plutôt lent, à savoir qu’un employé productif réussissait à casser un code à toutes les deux heures. Il était vrai qu’à l’époque, les courriels codés n’étaient pas connus de tous, et ils commencèrent à être codés partout dans le monde vers 1995.

C’est en 1999 que le D.D.C. décida de faire appel au gouvernement et aux meilleurs ingénieurs et informaticiens du monde pour développer un ordinateur capable de casser n’importe quel code, pouvant lire tous les courriels envoyés à travers le monde. Le gouvernement canadien acquiesça et donna au Dorchester Decode Center une subvention de deux milliards de dollars pour construire cet ordinateur. Ce fut seulement en 2004 que le nouveau « bébé » du D.D.C. fut fonctionnel. DickDecode est installé à moitié sous la terre et la partie qui ressort de la terre est entourée d’un édifice de dix étages. DickDecode est dans un immense dôme compris dans l’édifice pour que celui-ci soit caché à la vue de tous. C’est de cette façon qu’est construit le D.D.C., qui fut rénové à la même époque pour pouvoir y accueillir ce superordinateur muni de trois millions de processeurs et étant capable de casser un code en moins de cinq minutes.

Le D.D.C. est constitué de cinq sections importantes. La première, il s’agit des bureaux des dirigeants du centre. Le directeur, l’adjoint et les chefs des deux branches de la sécurité s’y trouvent. Cette section du bâtiment est peu fréquentée, puisque la majorité des communications se font par téléphone ou par l’entremise d’un secrétaire. La seconde section est celle de la sécurité interne. On y retrouve des agents employés pour veiller au bon fonctionnement de DickDecode et des ordinateurs du D.D.C. vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La sécurité de terrain, quant à elle, se charge d’arrêter tout complot allant contre la loi. Agents formés bien souvent aux États-Unis par le FBI ou la CIA, ils peuvent intervenir partout à travers le monde. Le département technologique renferme les techniciens qui veillent eux aussi au bon fonctionnement de DickDecode, mais qui trient également les courriels qui entrent dans l’ordinateur pour éviter les virus. Finalement, les cryptologues ont leurs bureaux installés autour du dôme renfermant DickDecode et ont chacun un ordinateur personnel. C’est la partie la plus active de l’édifice, puisqu’on retrouve tous ceux qui travaillent à ce que les codes soient cassés correctement et qui les corrigent en cas de besoin.



Dorchester University, installée non loin du Square Dorchester à Montréal, existe depuis 1947, soit à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les femmes commençaient à aller à l’université, et il fut nécessaire d’avoir de nouveaux espaces, un nouvel emplacement pour accueillir tous ceux qui souhaitaient accéder aux études supérieures. Cette ère de l’université se termina en 1982 lorsque l’université fut victime d’un incendie criminel.

Les anciens propriétaires n’avaient pas les moyens de reconstruire, donc l’université devait, à la base, rester ainsi, un tas de cendres, jusqu’au jour où les directeurs de Dorchester Decode Center, qui vit le jour à la même époque, décide de reconstruire l’université, et de construire plus précisément une section qui sera entièrement dédiée à la formation en cryptologie. Seuls les meilleurs pourraient y entrer, faire trois ans d’études et s’assurer un emploi à Dorchester Decode Center. Évidemment, beaucoup sont appelés, mais il y a peu d’élus. En tout, il y a environ une trentaine d’étudiants dans la section de Dorchester Decode Aisle, comme elle est appelée.

Le reste de l’université est dédié à ceux qui veulent faire des études dans des domaines autres que l’informatique, la technologie ou bien la cryptologie, donc qui ne seraient pas utiles au fonctionnement de Dorchester Decode Center. Ces étudiants ne connaissent, bien souvent, pas la véritable utilité du centre. En fait, les seuls qui le savent vraiment sont ceux qui ont été acceptés dans le Dorchester Decode Aisle, mais qui ont cessé leurs études à cet endroit. Bien souvent, ceux-ci se révoltent contre le système de DickDecode et essaient de comploter pour le renverser.